[ PV Satana ]

Ah, la montagne... Une grande montagne qui surplombe toutes les terres de Horse Dream. De la plus profonde des vallées, du plateau le plus bas, on peut encore apercevoir son pic pointu qui semblerait déchirer le ciel. Un pic car c'est une montagne jeune certes, un pic qui tranche les nuages quand ceux ci s'approche, un pic qui semble déjà vous menacez avant même que vous ne vous approchez de la montagne en elle même. Il parait que personne n'est arrivé jusqu'en haut, tellement la pente est raide, tellement le sol est glissant à cause des cailloux qui se dérobent sous vos sabots qui ne sont pas fait pour l'escalade. Le sol est dur des roches composant la montagne, y’a pas vraiment de prise pour un cheval… C’est finalement assez compréhensible que personne ne soit jamais arrivé en haut, surtout si cette terre n’est peuplée que de chevaux. Pourtant c’est certain que beaucoup on essayé… Gravissant pas à pas, et puis finalement le glissement fatal alors qu’on était si proche du but. Mais de toute façon, une fois qu’on est en haut il faut redescendre, et de préférence vivant ! Le soleil qui éclairait la montagne laissait pourtant bien voir où l’on mettait les pieds… Il ‘n’y avait que très peu de nuages, des petites boules de coton posé sur une toile bleue tirée, c’était un peu ça l’image qu’on observait.
Il y avait plus d’un être vivant sur cette montagne, dont une jument grise clair, aux crins noirs comme l’ébène. Elle gravissait la montagne tant bien que mal. Elle glissait, se relevait, et remarchait sur le sol glissant de la pierre. Elle voulait aller en haut, enfin pas tout en haut, mais assez haut pour voir une vue imprenable sur toutes les terres de Horse Dream. Mais le choix de son chemin ne fut pas le meilleur. Cailloux glissants, chute difficile et sec, pentes raides. Elle avait dû frôler sa propre mort plus d’une fois aujourd’hui. Une fois encore, Satana trébucha, une fois encore, elle se releva. Cette fois quelques anciennes cicatrices qu’elle possédait se réouvrait doucement au contact de pierres pointues, de minces filets de sang sur son épaule, et ses jambes glissaient lentement formant des lignes irrégulières. Mais elle n’abandonnait pas pour autant. Souffle court certes, mais elle respirait encore, et ça suffisait. Un grand soupir retentit lorsqu’elle arriva sur une plate forme bien grande, les petits saignements devenaient un peu plus grand à force de marcher et d’ouvrir des cicatrices. Satana fit la grimace, se reconcentra sur le lieu plat où elle était arrivée. Tiens tiens, elle n’était pas seule ici on dirait…